CIAO CONNARD de Florian EGLIN

Un conte cauchemardesque….serti d’une violente dualité à méditer !

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Armé d’une éclatante finesse, d’une grande maîtrise stylistique, d’un humour grinçant et d’un esprit affûté, Florian EGLIN nous catapulte avec force et perfidie dans un conte japonisant peuplé d’images effroyables et où nos fonctions psychophysiologiques de nature physique et chimique sont mises à rude épreuve. Il excelle dans l’art de restituer les situations et les détails concrets et surtout il sait appuyer là où ça fait très mal ! 

Face à un être malfaisant, un sadique pervers tiré à quatre épingles qui cède à ses pulsions les plus folles et qui pratique l’anthropophagie avec un savoir-faire effrayant de précision, on tourne les pages de ce récit avec une voracité « mals-haine » et inévitablement on s’interroge. Pourquoi tant d’animosité ? Qu’a pu faire ce pauvre romancier pour mériter tout cela ? Pourquoi ce Connard semble si bien le connaître ?

Florian EGLIN manie le « style-haut »-plume physiquement et calligraphiquement et dissèque l’étrangeté avec virtuosité et singularité.

Il s’en dégage une épouvantable dualité qui mène à une « éVIEscération » nécessaire et d’où il ressort un indubitable sens philosophique de vie serti d’une puissante portée allégorique.

Le bien l’emporterait-il toujours sur le mal ? Une bien « crue-Elle » leçon de sagesse à méditer.